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vendredi, 18 mars 2011

La Ferme de Montsouris sur Arte

 

Le 9 mars dernier, l'émission Global Mag a diffusé un reportage  consacré à "la dernière ferme parisienne" : la Ferme de Montsouris.

 

 

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http://global.arte.tv/fr/2011/03/09/sommaire-du-mercredi-...

 

mardi, 28 décembre 2010

Journal télévisé de 13 h sur TF1

 

Aujourd'hui, TF1 vient de consacrer un reportage à la dernière ferme de Paris.

 

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Vous pouvez le revoir sur le site de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-28-decembre-2...

Ce reportage commence à 19 minutes et 20 secondes (chapitre 12).

 

En voici le texte intégral :

Jacques Legros :
« Une ferme, une vraie ferme, en plein coeur de Paris. Elle n'est plus en activité, certes ! Mais elle existe toujours. Elle se trouve dans le 14e arrondissement. Grâce à un heureux concours de circonstances, les promoteurs n'ont jamais pu y toucher jusqu'à aujourd'hui. Mais la bâtisse est en mauvais état. Reportage de Claire Auberger et Charles Voissier »


Claire Auberger :
« Derrière la place Denfert-Rochereau, au milieu des immeubles modernes une parcelle de 600 m² avec un corps de ferme. Au siècle dernier, Paris en a compté jusqu'à 500 en activité. On y trouvait des volailles, des chevaux et des troupeaux de vaches laitières. Durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont permis à de nombreux Parisiens de se ravitailler. Certains en gardent encore des souvenirs d'enfance. »


Marcel Faisandier :
« Nous sommes à l'entrée du 26, rue de la Tombe-Issoire où là je suis venu, étant tout petit, pour venir chercher le lait, puisque j'habitais au 32 et évidemment ce n'était pas loin. »


Claire Auberger :
« Encore debout, mais en mauvais état, le bâtiment ensuite servit à l'hébergement de jeunes en difficulté sous le patronage notamment de l'Abbé Pierre. Au début des années 90, la propriété finit par être vendue à des promoteurs privés. C'est le début d'un long combat. »


Thomas Dufresne :
« Je crois que c'est unique à Paris, une parcelle où pendant plus de vingt ans, il y a trente ou quarante demandes de permis de construire qui n'aboutissent jamais. »


Claire Auberger :
« La raison est sous leurs pieds, dans les sous-sols de Paris. »


Thomas Dufresne :
« ...au-dessous, on a la carrière qui est classée Monument Historique. »


Claire Auberger :
« On y accède par les Catacombes. La carrière classée date du moyen âge. Elle se situe derrière cette grille. En voici quelques photos... »


Gilles Thomas :
« Lorsque l'on pénètre dans cette carrière, on est au milieu de vides avec des galeries qui partent dans tous les sens. On a un véritable labyrinthe. Il n'y a aucun autre équivalent, puisqu'à la fin d'exploitation, les carriers sont partis et il n'y a pas eu besoin d'ajouter des consolidations, il n'y a pas eu besoin de faire des galeries pour soutenir des bâtiments. »


Claire Auberger :
« La ferme a préservé la carrière. Aujourd'hui c'est l'inverse. Reste à trouver un avenir à ce terrain chargé de souvenirs, mais laissé à l'abandon. »

 

Villages14 du mois de décembre

 

Le journal "Villages 14" parle de notre Collectif en publiant un entretien.

 

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En voici le texte complet :

 

A 150 mètres à peine de la station de métro Saint-Jacques, plus précisément au 26 rue de la Tombe-Issoire, se trouve la ferme de Montsouris, la dernière des fermes de Paris. Jusqu’en 1940, les Parisiens pouvaient venir y chercher leur lait frais. Rachetée par l’Abbé Keller, elle a été un terrain de jeu des scouts et le siège d’activités paroissiales, et cela jusqu’à sa mort en 1986. Depuis cette date, la ferme, bâtie sur une carrière datant du Moyen-Age classée Monument historique, est l’enjeu d’une lutte acharnée entre des promoteurs immobiliers et les associations qui veulent préserver ce site unique dans la capitale. Celles-ci se sont regroupées au sein du Collectif de Port-Mahon et de la ferme de Montsouris, présidé par Thomas Dufresne.

En tant que président du Collectif, vous êtes très investi dans le combat pour la sauvegarde de la ferme de Montsouris. Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à cette question ?
T. D. : Je suis né en 1958 dans une famille d’artistes qui vit depuis trois générations dans le 14e. Je me suis toujours intéressé à l’histoire de cet arrondissement et à son patrimoine si riche. Artiste peintre, j’organise aussi
des visites dans Paris pour montrer les aspects secrets, le côté original et insolite de la capitale. Lorsque j’appartenais à la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, nous nous sommes battus aux côtés de Georges Viaud
sur de nombreux dossiers, comme l’ancien cabaret de Moquesouris ou la maison de Chateaubriand. Le Collectif est la réunion de plusieurs associations (dont la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, l’OCRA, Monts 14, Paris Historique) qui se battent depuis les années 90. Ce collectif se sent très soutenu et encouragé par une écrasante majorité d’habitants du 14e.

Comment a débuté l’engagement du Collectif en faveur de la ferme de Montsouris ?
T. D. : Cette affaire dure depuis un quart de siècle et, pendant tout ce temps, le lieu se dégrade et menace de tomber en ruine. Tout a commencé à la mort de l’Abbé Keller : il était propriétaire du site depuis que, grâce à
une souscription publique, il avait acheté une grande partie de la rue Saint-Yves ainsi que la ferme. Il y avait installé les activités de la paroisse et les scouts. A sa mort en 1986, le lieu a malheureusement été acheté par un premier promoteur. Huit ans après, en 1994, les associations ont obtenu du ministère de la Culture un classement aux Monuments Historiques de l’ensemble du sol, du sous-sol et des tréfonds. Il faut dire que la ferme de Montsouris, dernière ferme des 500 qui existaient dans Paris, est bâtie sur la carrière du Chemin de Port-Mahon. Cela a abouti à l’annulation de la vente, le terrain étant devenu inconstructible. Mais en 2003, un second promoteur a acquis cette parcelle de 2 700 m² pour un prix assez bas, et a déposé un nombre incalculable de demandes de permis de construire et d’autorisations de travaux. Toutes ont été rejetées. Une nouvelle tentative,
en juillet 2010, a également échoué. Le promoteur avait, cette fois, présenté son projet sous l’intitulé "restauration de la carrière" : il s’agissait, en fait, d’y injecter du béton ! Ce nouveau projet a également été rejeté, avec un refus motivé par la direction du Patrimoine.

 

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Si, du point de vue juridique, tout paraît limpide, sur le plan politique, il semble régner une certaine confusion?
T. D. : C’est vrai, car il y a autant de personnes à droite qu’à gauche qui sont favorables à la préservation du site, et autant à droite qu’à gauche favorables à l’opération immobilière. Ce contexte politique flou a permis au promoteur de ne jamais se décourager, alors qu’il suffirait qu’un responsable politique lui dise : "Non, Monsieur, c’est classé". Marie-Claire Carrère-Gée soutient notre combat depuis le début et elle nous a considérablement aidés. En 2009, elle a proposé un voeu au Conseil de Paris pour que Bertrand Delanoë demande au ministre de la Culture le classement de la ferme de Montsouris au titre des Monuments Historiques.
Alors que l’UMP et les Verts ont voté pour ce voeu à l’unanimité, le PS s’est exprimé contre à l’unanimité. Conscient de son intérêt patrimonial unique, le précédent maire, Pierre Castagnou, était pour la préservation du site et l’avait inscrit dans son programme municipal. Il avait même fait inscrire l’achat de tout le site au Plan d’investissements pluri-annuel de la Ville de Paris et était favorable à sa restauration. Par contre, on attend toujours de connaître la position officielle de l’actuel maire du 14e, alors qu’il a été élu sur la même liste. Le promoteur profite de cette situation pour jouer la montre et le pourrissement, alors qu’il suffirait que les lois soient respectées. Pour mettre fin à cette "prise d’otages" et stopper la dégradation du site, nous pensons qu’il y a deux pistes possibles : la restauration de la ferme, ou l’expropriation dans l’intérêt de la ville. Il est temps de dire stop.

Quels sont les autres combats urbanistiques à mener dans l’arrondissement ?
T. D. : Le 14e a été très préservé grâce à l’action de l’ancien maire Gilbert Perroy, fondateur de la Société Historique et Archéologique. Un des charmes de l’arrondissement, ce sont les maisons de faubourg, qui donnent au 14e arrondissement ce parfum de campagne unique. Mais ce sont, hélas, ces maisons qui sont les plus menacées et les plus détruites car elles n’ont en général qu’un seul étage. Elles ne sont pas classées, et quasiment jamais préservées au Plan local d’urbanisme. C’est pourtant le tissu du 14e arrondissement. Sur ce sujet, comme sur celui de la ferme de Montsouris, nous attendons des politiques qu’ils prennent leurs responsabilités. Il suffit de faire appliquer la loi !

 

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jeudi, 18 novembre 2010

Patrice Maire dans Village(s) 14

 

 

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Patrice Maire, dans le 1er numéro de Village(s) 14, celui d'octobre 2010, a déclaré :

 

 

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Il est vrai que cela fait près d'un quart de siècle qu'aucun promoteur (ni le Groupement  Foncier Français, ni la Soferim) n'arrive à construire quoi que ce soit sur ce site. Il serait temps d'en tirer des conclusions et de trouver une autre solution.

 

lundi, 11 octobre 2010

Romain Paris dans 14 Info Mag

 

Dans 14 Info Mag, le journal d'information de la Mairie du 14e, de septembre, à la page 9, Romain Paris, Adjoint au développement durable et au patrimoine, écrit :

 

"Le patrimoine du 14e est varié, depuis le cloître de Port-Royal ou la ferme de la Tombe-Issoire jusqu'aux ateliers d'artistes des années 1930. La ville doit évoluer, satisfaire aux besoin d'aujourd'hui, mais également conserver sa mémoire et son identité. Pour cela nous sommes attentifs aux projets d'urbanisme, pour préserver ce qui fait sens. On s'aperçoit parfois que certains bâtiments anciens s'adaptent bien mieux que des constructions plus récentes !"

 

 

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Rappelons que Romain Paris soutient depuis longtemps notre combat pour la préservation de la Ferme de Montsouris et celle de la carrière de Port-Mahon.

 

vendredi, 16 juillet 2010

Paris caché

 

Les éditions Parigramme viennent de faire paraître un bel ouvrage :

 

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Paris caché 120 lieux inattendus à découvrir

par Alice Lepic.

 

A la page 14 est photographiée la ferme de Montsouris.

 

jeudi, 01 juillet 2010

Pique-nique 2010

 

Comme l'année dernière, nous proposons de nous retrouver pour un pique-nique :

le mercredi 7 juillet 2010

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

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Ce pique-nique est ouvert à tous, chacun apportant quelques victuailles.

 

mardi, 23 février 2010

La dernière vacherie des Parisiens



Est paru aux éditions Parigramme, un ouvrage passionnant, intitulé l'Atlas des Parisiens. Les pages 153 à 155 sont consacrées au lait des Parisiens.

 

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A la page 154 notamment, une carte présente la répartition des fermes en 1895. On peut y constater qu'elles se situaient presque toutes dans les anciens faubourgs, à l'image de celle de Montsouris.

 

 

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Carte des fermes en 1895

extraite de l'Atlas des Parisiens

(avec l'aimable autorisation des auteurs et de l'éditeur)

 


Cette étude permet de suivre le développement des vacheries parisiennes.
Alors qu'elles n'étaient que 150 au milieu du 19e siècle, il y en eut 305 en 1879, 476 en 1888 et 502 en 1892, l'âge d'or de cette activité.
Ensuite l'activité décline : 453/457 en 1895 (avec 30 dans le seul 14e arrondissement), 141 en 1910, 30 en 1918 et 3 en 1945.



Et de ces 500 bâtiments, il ne reste plus que la grange de la Ferme de Montsouris, sa cour, la maison des vachers et le bâtiment sur rue avec sa porte charretière. Le tout dans un environement (26-30, rue de la Tombe-Issoire et 15-17, villa Saint-Jacques) exclusivement du 19e siècle.



Et c'est pour cela que certains d'entre nous se battent depuis 20 ans.
C'est pour cela qu'un premier collectif s'est constitué en 1994, présidé par Jean-Paul Leroy.
Et c'est pour cela qu'un second Collectif a pris le relai en 2002.
Il n'y a pas d'autre exemple à Paris, d'une lutte aussi longue, afin de préserver un patrimoine unique à Paris.

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

2 millions d'euros

 

Lors de son compte-rendu de mandat du 1er décembre 2009, le Maire, Bertrand Delanoë, a révélé publiquement que la Ville avait perdu 2 millions d'euros face à la Soferim, lors de ses contentieux.

 

En effet, alors que nous gagnions nos procès, la Ville sur ce même dossier perdait les siens. Il faut préciser que, pour se défendre, la Ville ne s'était pas adjoint les services d'un avocat.

 

jeudi, 19 novembre 2009

Evolution de la position de la Mairie


Le 12 mars 2007, le Conseil d'arrondissement a adopté un voeu présenté par Pierre Castagnou, Pascal Cherki et Geneviève Bellenger qui est ainsi libellé :

 

"la Mairie du 14ème et le Collectif de Port Mahon et de la Ferme Montsouris luttent pied à pied pour empêcher toute densification et exiger la mise en valeur de ce patrimoine [...] Le Conseil d’arrondissement du 14e tient à ce que soit réalisé à cet endroit, conformément à la volonté du Maire de Paris et aux prescriptions du PLU, un projet d’intérêt public comprenant :


- la restauration des immeubles du 26-30 rue de la Tombe-Issoire et du 15-17 villa Saint-Jacques pour du logement social ;


- la restauration de la Ferme Montsouris pour y réaliser un équipement culturel de proximité. Aussi demande-t-il au Maire de Paris de prendre à nouveau l’initiative de proposer le rachat par la Ville de Paris des propriétés des 26-30 de la rue de la Tombe Issoire et des 15-17 Villa Saint Jacques"

 

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Pierre Castagnou avait alors ajouté :

"Cette proposition de voeu s'inscrit dans une partie de bras de fer engagée depuis plusieurs années entre les Mairies de Paris et du 14e et le promoteur propriétaire, la Soferim. Je tiens à être réaliste : ce voeu ne mettra pas fin à ce bras de fer. Son but est de montrer que la détermination de la Mairie du 14e et par voie de conséquence de la Mairie de Paris reste entière."

(http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/jsp/site/Portal.jsp... cliquer sur le fichier : CA12_03_07.pdf)

 

Le programme de la Gauche de mars 2008 s'engage à :
« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire ».

 

Pierre Castagnou, peu de temps avant sa mort, avait d'ailleurs pris soin de faire inscrire l'achat de tout le site au PIPP (Plan d'Investissements Pluri-Annuel de la Ville de Paris).

 

Quelques jours après son élection en remplacement de Pierre Castagnou, Pascal Cherki nous a assuré qu'il ne reviendrait pas sur le programme de la Gauche de mars 2008 dont il est un des rédacteurs avec Pierre Castagnou.

 

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Au Conseil de Paris de juillet, le Groupe PS a voté contre la demande de classement de la Ferme de Montsouris.

 

Il y a quelques jours, le Maire du 14e, Pascal Cherki, nous a annoncé sa volonté de ne plus s'opposer à l'opération immobilière du promoteur.

 

Enfin, la Ville vient de faire savoir à la DRAC qu'elle ne s'opposait pas à la délivrance de l'autorisation de travaux sur la carrière.

 

mercredi, 14 octobre 2009

Journal Monts 14 d'octobre

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mercredi, 22 juillet 2009

Les permis de démolir viennent d'être refusés par la Mairie

 

Nous venons d'apprendre que les deux déclarations de travaux ont été délivrées (pour l'entretien de la grange-étable en fond de cours DT 075 014 05 V 0355 et l'entretien de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire DT 075 014 07 V 0297).

 

En revanche, les trois permis de démolir ont été refusés par la Mairie de Paris (PD 075 014 06 V 0027, PD 075 014 06 V 0028 et PD 075 014 06 V 0029).

La Soferim désirait démolir cinq bâtiments du site dont la Maison des Vachers qui se trouve dans la cour du 26, rue de la Tombe-Issoire.

 

mercredi, 08 juillet 2009

Conseil de Paris

 

Hier, Marie-Claire Carrère-Gée a proposé un voeu au Conseil de Paris.

Elle y souhaitait que Bertrand Delanoë demande, au Ministre de la Culture, le classement au titre des Monuments Historiques de la Ferme de Montsouris.

L'UMP et les Verts ont voté à l'unanimité "pour" ce voeu. Le PS a voté à l'unanimité "contre". Le Voeu a été refusé, à une voix prêt.

 

Le PS a voté à la place un voeu qui demande au Ministre de la Culture de se prononcer sur les permis de démolir actuellement en instance.

 

MC Carrère-Gée.jpg

 

Le film de tout le débat peut se voir ici :

 http://www.dailymotion.com/video/x9t5gb_conseil-de-parisp...

 

Pour essayer d'éclairer le débat, rappelons que :

 

Le promoteur entretien une confusion entre la grange, qui est le bâtiment en fond de cour, et la ferme de Montsouris.

La ferme est en effet constituée :

  • de la grange,
  • de la cour de ferme,
  • de la maison des vachers et
  • de l'immeuble sur rue du n°26 qui est l'entrée de la ferme.

Cette grange est le seul bâtiment du site ayant reçu le label PVP (Protection Ville de Paris). La Maison des vachers est donc menacée de destruction totale par les permis de démolir.

 

Le Ministère de la Culture s'est déjà prononcé sur les demandes de permis de démolir, en donnant des avis favorables. Le PS demande donc par ce voeu que le Ministre se prononce à nouveau.

 

On ne peut pas dire que : « L'Architecte des Bâtiments de France a jugé que les autres bâtiments n'avaient pas d'intérêt patrimonial », car l'avis de l'ABF ne tient juridiquement compte que des monuments déjà classés.

 

Lorsqu'un site risque d'être détruit, l'Etat a la possibilité de le protéger, en le mettant en instance de classement. Cette instance s'applique immédiatement et a la même valeur qu'un classement (article L621-7 du Code du Patrimoine).

Comment peut-on être pour la « protection de la ferme », tout en ne demandant pas son classement Monuments Historiques ?

 

lundi, 06 juillet 2009

Pique-nique

 

Comme chaque année, nous proposons à ceux qui sont encore à Paris, de se retrouver pour un pique-nique :

le mercredi 15 juillet 2009

à 19 heures

sur la grande pelouse du parc Montsouris

(celle qui se trouve en face de l'entrée avenue René Coty),

près du grand arbre au feuillage brun-rouge.

 

IMG_1793.JPG

 

Nous évoquerons bien sûr les permis de démolir actuellement en instruction.

Ce pique-nique est ouvert à tous, il suffit d'apporter quelques victuailles.

 

samedi, 04 juillet 2009

Le promoteur espère à nouveau

 

La Ville de Paris vient d'annoncer qu'elle a perdu des contentieux importants face au promoteur, la Soferim.


Résultat, la Ville doit statuer à nouveau sur deux déclarations travaux et surtout sur trois permis de démolir et ce avant le 15 juillet 2009.

 

mardi, 17 février 2009

Aujourd'hui dans Le Parisien

 

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mercredi, 12 mars 2008

2e tour des élections municipales

 

Trois candidats se présentent au second tour des élections municipales dans le 14e.

Ils ont tous inscrit dans leur programme la préservation de la Ferme de Montsouris.

Voici le détail de chacun à ce sujet :

 

Marie-Claire Carrère-Gée :

« La Ferme Montsouris sera sauvée, nous y créerons un musée »

(http://www.marieclairecarreregee.fr/files/PROGRAMME_MUNIC...)

 


Pierre Castagnou :

« Acquisition et restauration du site de la ferme de la Tombe Issoire : réalisation de logements sociaux et d’un équipement culturel de proximité »

(http://www.pierrecastagnou.net/wp-content/themes/pierreca...)

 


Marielle de Sarnez :

« Préserver le site de la ferme Montsouris, rue de la Tombe Issoire, lieu d’histoire de notre arrondissement »

(http://www.marielledesarnez.fr/telechargement/projet-14em...)

 

dimanche, 30 décembre 2007

Le permis de construire a été refusé

 

Ce 21 décembre, le permis de construire (075 014 00 V 0048) a été refusé par l'Hôtel de Ville.

 

C'est la deuxième fois qu'il est refusé par la Ville.

 

dimanche, 01 juillet 2007

1 770 visiteurs au mois de juin

 

Vous êtes toujours plus nombreux à visiter ce site.

 

Au mois de juin, vous avez été 1 770 visiteurs uniques (c’est-à-dire avec une adresse IP différente).

 

Cet intérêt, pour un sujet pourtant local, montre bien l’attachement des citoyens à ce patrimoine parisien.